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L'HISTOIRE DU CASQUE AUDIO

      Par définition qu'est-ce qu'un casque audio? Deux écouteurs raccordés à un câble et un serre tête, c'est simple et basic mais derrière cette simplicité se cache toute une technologie de pointe qui n'a cessé d'évoluer au fil du temps. Voici comment tout a commencé....

      C'est un inventeur, Nathaniel Baldwin, qui dans sa cuisine mettra au point pour la première fois un casque audio, nous sommes dans les années 1919, 1920. Ce dernier est très rudimentaire mais il s’empressera de vendre sa création à l’armée navale américaine qui sera immédiatement emballée par ce casque « confortable » et efficace.

       En 1937, la société allemande Beyerdynamic invente et produit le premier casque dynamique, le DT-48 qui est toujours produit à ce jour. Celui-ci n’était pas encore parfait et Beyerdynamic n’avait pas encore conscience que ce type de casque se démocratiserait pour une écoute Hi-Fi. La marque Allemande a connu une période de gel suite à l’après seconde guerre mondiale mais elle reviendra dans les années 60 -70 ou le casque audio fait son entrée en force. Dans les années 80 Beyerdynamic proposera un casque pour l'époque aux performances hors normes et restera quelques années sans grands rivales avec le ET 1000 electrostatique à filtre actif (casque électrostatique inventé par la société japonaise "Stax Industries Ltd").

        C'est aussi juste après guerre qu'un fabricant Autrichien décide de se faire connaitre et de sortir son premier casque, le K120, c'est AKG (Akustische und Kino-Geraete gesellschaft en français : Acoustique et Équipement de Cinéma en farnçais). Ce casque préfigure ce que sera le casque audio dans les années à venir.

      En 1945, juste quelques semaines après la fin de la seconde guerre mondiale. Fritz Sennheiser et sept de ses amis ingénieurs de l’université de Hanovre décident de s’unir pour créer un laboratoire devant servir la création électronique. L’endroit se nommera Laboratorium Wennebostel, du nom du village où il avait été déplacé à cause de la guerre, ce laboratoire portera le nom de Labor W. et son premier produit sera un voltmètre (appareil de mesure de la tension électrique). Au départ le laboratoire se lance dans la miniaturisation d'éléments électriques. En 1952, Labo W ajoute des écouteurs miniatures magnétiques (HM 11, HM 21) à son catalogue. La miniaturisation devient la clé du succès dans tous les domaines.
      En 1958 c'est le changement de nom de Labor W en Sennheiser Electronic. La raison de ce changement provient du premier ministre australien de l’époque, lorsqu’il refusa d’utiliser un micro Labor W. Il crût qu’il s’agissait d’un micro pour syndicaliste, en faisant une erreur sur la traduction du mot Labor (Labor pour laboratoire) allemand ramené à sa version anglaise (travail, main d’œuvre).
      1968 représente également un tournant de l’industrie électronique dans son ensemble puisque Sennheiser lance le premier casque ouvert au monde. Avec plus de 10 millions d'unités vendues, le HD 414 reste un best-seller absolu et continue quelque part d’influencer le marché actuel du casque, après en avoir défini les axes principaux.
      En 1977, Sennheiser lance l’unipolaire 2000, premier casque à électret ouvert au monde. Après avoir développé des micros et des casques, Sennheiser mêle les 2 technologies pour sortir le premier casque-micro équipé du système de réduction de bruit actif Noiseguard, à destination des pilotes de la Lufthansa et en 1991 c'set le lancement du meilleur casque au monde, l'Orpheus, électrostatique avec amplificateur à tubes.

        En 1958 c'est John C. Koss, un jazzman de Milwaukee qui pour la première fois concevra un casque stéréophonique permettant de profiter pleinement des disques stéréo à la maison ; le « SP-3 ».
        La marque Koss est ainsi crée et connait son âge d’or sur un marché américain qui explose et qu’elle domine des années 60 aux années 70. La force de Koss est d’avoir su tirer avantage des célébrités populaires de l’époque dans sa stratégie marketing comme Tony Bennett (jazzman). Le casque signature « BeatLephones » en est un autre exemple mais ce casque pesait entre 1,2 et 2,2kg ce qui n'est pas léger, c'est donc dans les annèes 80 que Koss va s'attaquer à l'allègement de ces derniers avec l'avènement du walkman puis surtout avec l'arivée du lecteur CD portable ou la qualité du casque est impoprtante, et c'est le Porta Pro qui montrera la voie pour des casques très légers mais qui ne ne sera pas de piètre quailité pour autant bien au contarire puisque le Porta Pro est encore aujourd'hui une grande référence en terme de qualité audio.

      En 1960 Stax Industries Ltd sort le premier casque électrostatique qui fut présenté à Tokyo lors d’un show télévisé, nommé SR-1, la société japonaise disparaîtra dans les années 90 avant de renaître de ses cendres.
      Il faudra attendre la fin des années 60, plus précisément 1968, pour voir arriver l’ESP-6, premier casque électrostatique américain distribué par Koss.

      1962 Hideo Matsushita fond Audio-Technica Corporation au Shinjuku-ku de Tokyo. La compagnie lance les cellules de tourne-disques stéréos AT-1 et AT-3MM et commence l’approvisionnement des fabricants d’équipement audio au Japon. Ce sera en 1974 Audio-Technica met au point et lance les casques d’écoute stéréos de la série AT-700 puis en 1978 les casques d’écoute à condensateur ATH-8 et ATH-7 qui remportent le Good Design Award du ministère de l’Industrie et du Commerce International.

      Dans les années 90 on verra l'innovation la plus marquante dans la miniaturisation, le casque "intra-auriculaires". Des tout petits écouteurs que l'on enfonce dans les oreilles. Cela va donc amener de nouveaux termes tel que "supra-auriculaires" ou encore "circum" pour les casques qui se posent sur les oreilles et "intra-auriculaires" pour ceux que l'on enfonce dans les oreilles.
      Le Bluetooth fera sa venue dans le monde du casque audio en suprimant le cordon. Le type du casque aussi, avec des techniques différentes tel que: casque ouvert, fermé et semi-ouvert ou encore casque "supra-aural" et casque "circum-aural".
      Le "Supra" se pose sur les oreilles, il est en général léger, de taille réduite et assez compact. Ce dernier peut être de type ouvert, fermé ou encore semi-ouvert.
      Le "Circum" lui, englobe entièrement l'oreille, il est de ce fait plus isolant du monde extérieur. Lui aussi on le trouve de type ouvert, fermé et semi-ouvert. Beyerdynamic a même développé un système basse reflex réglable sur le modèle "Custom One pro".
      Et enfin on trouve des casques surtout à vocation nomade, appelés casques à "réduction de bruit", qui proposent pour leur part une isolation « active » : un microphone externe capte le bruit environnant et un microprocesseur intégré se charge de le contrebalancer en émettant un bruit de même fréquence, mais de phase opposée. Résultat : le bruit ambiant est annulé. Ce procédé est efficace contre les bruits de basses fréquences, rencontrés dans les transports en commun ou dans les avions. Il requiert une alimentation électrique avec une ou deux piles, souvent logées dans un des écouteurs, et est proposé pour l'essentiel sur des casques "supra" ou "circum-auraux".
 
 
 



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